Pratique de la Pleine Conscience

« Notre société est malade… nos conversations, les programmes de TV, les spots publicitaires, les journaux, tout cela arrose sans cesse les graines de souffrance chez les jeunes et les moins jeunes. Comment pouvons-nous changer à la fois la conscience individuelle et la conscience collective ? Comment faire pour éviter de consommer des produits culturels toxiques ?
Nous avons besoin de lignes directrices, d’une diététique, et surtout de ne jamais oublier d’arroser les graines de paix, de joie et de bonheur à la fois en nous et autour de nous. Pratiquer la marche consciente, le contact avec la terre, l’air, les arbres et nos profondeurs, tout cela est facteur de guérison individuelle et par répercussion, facteur de guérison pour la société en totalité. »

Thich Nhat Hanh (« Love in Action »)

Quelques instructions pour la pratique de la pleine conscience

Qu’est-ce que la pleine conscience ?

La pleine conscience est l’énergie qui nous permet d’être conscients et attentifs à ce qui ce passe en nous et autour de nous dans le moment présent.
Être conscient signifie être vraiment là, corps et esprit dans le moment présent. Revenir à nous-mêmes, à nos émotions et sensations et à ceux qui nous entourent.
Un sentiment de paix intérieure, de joie et de vitalité se manifeste naturellement.
La pleine conscience est bénéfique sur le plan de la santé, ce qui est reconnu par les scientifiques depuis plusieurs années.

Méditation assise

L’objet de cette pratique est de développer l’attention dans l’immobilité : conscience de la respiration, conscience des sensations corporelles (zones de tensions), des perceptions de nos organes sensoriels et des pensées qui défilent dans la tête.
S’asseoir en méditation ce n’est pas fuir dans le monde imaginaire. Au contraire, c’est du temps que l’on se donne pour regarder en profondeur en nous-même.
Méditer ne signifie pas non plus ne plus penser car c’est impossible.
Méditer c’est concentrer son attention sur un point (par exemple sur sa respiration). Quand une pensée survient on l’observe. Quand on se rend compte qu’on s’est laissé emporter par ses pensées on observe cela sans jugement et on revient à son point de concentration.
Cette pratique vise à nous permettre de mieux appréhender le fonctionnement incessant et désordonné de notre mental. On apprend à ramener l’esprit de notre corps dans le moment présent et à calmer le mental.

Posture

La posture physique influe sur l’état mental. Si nous adoptons une posture trop relâchée, il y a de forte chance que notre méditation sombre dans la torpeur et la somnolence. En revanche, une posture trop rigide et tendue risque de susciter l’agitation mentale. Il faut donc adopter une posture équilibrée, ni trop tendue ni trop relâchée.

  • Les jambes sont croisées.
  • Les mains reposent sur le giron, la main droite sur la main gauche, l’extrémité des pouces se touchant ou les deux mains à plat sur les genoux, les paumes vers le bas
  • Les épaules sont légèrement relevées
  • La colonne vertébrale est bien droite
  • Le menton est légèrement rentré contre la gorge
  • La pointe de la langue touche le haut du palais
  • Le regard est dirigé devant soi dans le prolongement du nez.

Nous pouvons aussi méditer sur une chaise. L’essentiel est de maintenir une position équilibrée avec le dos bien droit. On relâche toutes les tensions musculaires et on place un demi-sourire sur les lèvres

Lors des stages et parfois à la fin des cours nous pratiquons la méditation de Pleine Conscience